Toujours rayé de blanc, le berlingot de Carpentras est reconnaissable entre tous.
La tradition veut qu’il ait été confectionné pour la première fois, à base de caramel, sous le pontificat de Clément V, le premier pape d’Avignon, par un de ses cuisiniers dénommé Sylvestre.
Ce qui est plus sûr, c’est qu’à l’origine, on l’utiliser comme un produit médicinal. D’ailleurs, les apothicaires le vendaient comme tel. Pourtant ce fut François Pascal Long, un pâtissier-confiseur de Carpentras, qui utilisa le sirop de fruits confits pour sa fabrication, lui offrant, dès lors, une autre attribution.
Cinq étapes sont nécessaires à la production du berlingot. Tout d’abord la cuisson, suivie de l’étirage et du malaxage, puis ensuite le découpage à la’ berlingotière’ et la mise sur claies avant l’emballage. Le berlingot de Carpentras a alors une forme de petite pyramide d’un centimètre de côté environ. La concentration du sirop lui donne une structure dure et translucide. Les confiseurs le présentent en différentes couleurs qui indiquent son goût. Le rouge pour la menthe, le vert pour l’anis, le jaune pour le citron et l’orange pour l’orange.
Actuellement de nouveaux parfums complètent cette gamme. Ainsi, il se parfume au café, chocolat, melon, cerise, lavande, fraise de Carpentras, mandarine, violette, pomme. La caractéristique du berlingot de Carpentras est d’être toujours rayée de blanc et ces stries peuvent atteindre le nombre de quarante. Elles sont le résultat de l’ajout de sucre cuit neutre longuement battu pour lui donner blancheur et opacité.