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Le plus sain produit de la Nature.

Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une IGP tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin. Depuis le 14 novembre 2005, l’IGP Miel de Provence est enregistrée dans le répertoire européen des IGP. Par ailleurs, depuis ce jour, l’appellation Provence pour les miels est protégée par un label IGP.

La région Provence-Alpes-Côte d’azur compte un grand nombre d’apiculteurs professionnels : plus de 300 apiculteurs de plus de 150 ruches. La production régionale est de 2 000 T/an soit 8 % de la production nationale. Aussi, nombre d’entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence, en passant par les Alpes du Sud.

En Provence, l’été est la saison privilégiée pour la production du miel de lavande.

Mais bien d’autres miels de cru sont produits par ces apiculteurs dans la garrigue (miels de romarin, de thym) ou dans le maquis (miels de bruyère, d’arbousier…).

Celui de Provence a gagné sa notoriété dès le XVe siècle.

C’est la période où il connait un développement important grâce à la demande des marchands italiens qui le considéraient alors comme le « meilleur des bons miels ». Ce fut au cours du XXe siècle que les miels récoltés dans les régions de Grasse, de Brignoles, des Alpes provençales, du Mont Ventoux ou de Barcelonnette, se forgèrent une réputation de qualité qui leur a permis d’obtenir l’IGP en 2005.

À titre d’exemple, dans la montagne de Lure, le rucher familial relève d’une longue tradition. Il fournissait un complément de revenu et c’était le seul moyen de sucrer. Jusqu’au milieu du XXe siècle, les ruches étaient aménagées dans des troncs d’arbres creux  » les bruscs  » .

C’était un miel toutes fleurs qui servait à sucrer les boissons, confectionner des gâteaux, préparer du nougat, confire des fruits ou réaliser des onguents. Ainsi, les marchands-droguistes de Lure faisaient entrer cire et miel dans leurs préparations médicamenteuses.

L’apiculture va se transformer au cours des années 1920 avec la mise en culture de la lavande et du lavandin sauvages. Puis par le remplacement progressif durant les années 1930 des bruscs par des ruches à cadres. Dès lors, la transhumance des ruchers dans les champs de lavande devint l’une des caractéristiques de l’apiculture provençale.

Plusieurs fleurs de Provence sont réputées pour la qualité du miel qu’elles génèrent :

La Lavande et le Lavandin qui produisent un miel pâle et épais.

Le Thym. Miel très foncé et très fort.

Le Romarin. Il donne un miel ivoirin avec des effluves enchanteresses.

Le Tilleul. C’est une spécialité de la Montagne de Lure (04).

Le pouvoir sucrant du miel, l’une des 5 sources de sucre, et, avec les fruits, la plus naturelle, faisant dire du miel « le plus sain produit de la Nature ».